Nom du blog :
ath-zikki
Description du blog :
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
04.12.2010
Dernière mise à jour :
06.06.2011
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je suis un boukhiar de tlemcen zelboun distante de 10 km je voudrais savoir quel rapport y a t-il avec le vill
Par boukhiar, le 28.10.2015
ATH ZIKKI ( FIEF DES REBELLES ) 11-17 JUILLET 1959
Le beni-zikki est situé dans un secteur montagneux quasi inaccessible,
devenu fief des rebelles.
C’est, de loin, le coin le plus reculé de la SAS.
sa population finira par en être évacuée .
dans cette zone ,difficile d’accès ,ont lieu de nombreuses opérations.
l’une des plus terrible pour les troupes du FLN est celle de juillet 1959.
Samedi 11 juillet 1959.7h00 : dans les sikorsky (hélicoptères h34) qui les amènent sur leur objectif,le commandant murinot et l’état-major du bataillon vérifient une dernière fois leur armement.
Au loin,le col de beni zikki se découpe dans le levant.
Dernière le sikorsky canon,les ‘siks’ qui transportent le P.C et la 5ème compagnie,renforcée de deux section de la ‘2’,amorcent un arc de cercle pour se présenter sur la D.Z. le soleil dans le dos.
on ne sait jamais ce qu’il ya sur une zone de poser. mais la présence du ‘pirate’(hélicoptère canon) est sécurisante.
Balayant la crête de leurs rotors,les ‘hélicoptère canon) dans un nuage de poussière.
Les trois coups du plan Challe sont trappes avec cette opération. A 08h30 la 1er compagnie,renforcée de deux sections de la ‘4’est enlevée sur la D.Z. d’haoura pour être déposée sur la cote 1428 afin d’assurer la protection éloignée du dispositif.
L’opération ‘ dans les beni-zikki va durer sept jours.
Dés les premières fouilles du terrain,la chance est avec les chasseurs.
ils découvrent d’entrée une grotte importante. Aussitôt, toutes les vires et les couloirs d’accès sont bouclés par une compagnie.
On fait appel au commando spécialisé du 77ème Génie qui tout au long de l’opération sera digne d’éloges.
Drôles de types ; blêmes malgré le soleil, tous les sens tendus vers un seule but : gagner pour survivre dans l’impitoyable combat de taupes qui oppose aux ‘fells’.
C’est au plus vicieux, au plus retors ! Leurs armes : le poignard,le pistolet MAC50 , par fois la grenade,mais surtout les oreilles au service de l’instinct.
Accompagnée de quelques chasseurs et de l’interprète,l’équipe effectue une reconnaissance des lieux.
La grotte est vaste et occupée. Sous terre, les djounouds ne sont pas à la fête.
La chaleur est atroce ; l’air vicié est difficilement renouvelé.
Les poumons en feu, ils ne se rendent même plus compte de l’abominable puanteur qui les désigne encore plus sûrement à leurs ennemis.
Il y a peut-être des blessés,des brûlés par le napalm qui geignent inconscients et qu’il faut bâillonner,des membres à vif où s’est installée la gangrène.
Tous réclament à boire et meurent faute de médicaments.
Les survivants sont affalés contre la paroi de terre sans force.
Certains se sont évanouis et baignent dans leurs excréments : l’impossibilité de ce déplacer, mais aussi la peur ! à l’extérieur,on entend l’écho des combats,les passes hargneuses des T6 ou des corsaires.
Depuis trois jours que ce la dure : bouclage, ratissage,et maintenant le danger se rapproche,les chasseurs fouillent la grotte. Ils sont au-dessus de la cache ; à demi asphyxiés, les nerfs à vif, les plus valides suivent anxieusement la progression du commando …
Le 12 juillet, le commando est au contact.
L’interprète qui tente de parlementer avec les rebelles est légèrement blessé par une décharge de chevrotine.
L’équipe presse les rebelles qui, bien retranchés, tirent en direct des lampes torches. Le même jour, une deuxième grotte est découverte par une section de la 2ème compagnie.
Le 13 juillet, tout en maintenant le contact, il faut se résoudre, devant l’intransigeance des rebelles, à préparer la réduction définitive des caches.
Toutefois le 14 juillet, on entreprend tout de même la fouille de la deuxième grotte.
Au terme d’une longue et pénible progression, 13H.L.L sont faits prisonniers à 200 mètres de l’entrée.
Une masse de document est récupérée que l’équipe du 2ème bureau dépouille aussitôt. De l’interrogatoire des prisonniers, il ressort qu’il y a au moins 15 fellagas armés dans la première grotte.
Pendant ce temps,le commando a repris sa progression.
A plus de 60 mètres de profondeur,une murette en ciment derrière laquelle sont retranchés quelques volontaires,arrête les voltigeurs de tête.
Après de nouvelles sommations qui restent sans effet, les gars du génie placent des charges pour faire sauter l’obstacle. Il est 19h00 quand elles explosent. Drôle de 14 juillet pour ces hommes, exténués, qui ont passé la journée à l’intérieur de la grotte. Ils n’en ont pourtant pas terminé avec cette maudite grotte.
Le 15, la fouille reprend. Après des échanges de coups de feu dans les galeries sombres qui recèlent fréquemment des pièges diaboliques, 4 H.L.L tombent mortellement blessés.
Un peu plus loin, 8 autres rebelles sont tués et leurs armes récupérées. Mais il reste les irréductibles.
Ne pouvant les amener à la raison, le 17 juillet, le génie détruit l’ensemble des grottes. Triste fin, même pour des fellagas.
le bilan des chasseurs et du génie est considérable :
19 H.L.L tués et 15 prisonniers, dont deux blessés.
Recopié ce texte Saibi Lounis
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Témoignages de Alain, André, Bernard et Claude
Livre des miages aux djebels
Pages 201 et 202
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